Le processus de recrutement lancé par le gouvernement béninois pour renforcer les effectifs des Eaux, Forêts et Chasse vient de franchir une étape majeure. La Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasse (DGEFC) a rendu publics, lundi 1er décembre 2025, les résultats du concours visant l’intégration de 115 nouveaux agents destinés à soutenir les missions de préservation et de gestion durable des ressources forestières et fauniques du pays.

Ce concours, organisé pour le compte de l’année 2024, s’inscrit dans la volonté des autorités de moderniser et de professionnaliser davantage ce corps stratégique, au moment où les enjeux liés à la lutte contre la déforestation, le braconnage et la dégradation des écosystèmes deviennent de plus en plus pressants. Les candidats déclarés admis rejoindront ainsi une administration en pleine transformation, appelée à renforcer sa présence sur le terrain et à améliorer l’efficacité de ses interventions.

Parmi les nouveaux agents, les candidats intégrés dans le corps des Conservateurs sont invités à se présenter le mercredi 3 décembre 2025 à 17 heures dans les locaux de la DGEFC. Cette convocation marque le début des démarches menant à leur admission au centre de formation militaire, étape préalable indispensable avant leur prise de poste. La formation militaire, courante pour les agents de ce secteur, vise à leur fournir une préparation physique, disciplinaire et opérationnelle adaptée aux exigences du métier, souvent exercé dans des conditions difficiles et sur des terrains sensibles.

Si la publication des résultats constitue une étape déterminante pour les lauréats, elle représente également un signal fort envoyé par les autorités béninoises quant à leur engagement pour la protection de l’environnement. En renforçant les équipes en charge de la surveillance des forêts, de la régulation de la faune et de l’application des textes en matière environnementale, l’État entend mieux répondre aux défis écologiques auxquels le pays est confronté.

Les nouveaux agents, une fois formés et déployés, auront pour mission de contribuer activement à la lutte contre les trafics de ressources naturelles, à la restauration des écosystèmes et à la sensibilisation des populations. Leur intégration devrait permettre d’améliorer la couverture du territoire et d’accroître l’efficacité des interventions destinées à préserver le patrimoine naturel du Bénin.