La Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE) a récemment lancé une campagne de sensibilisation à l’attention des restaurateurs. Objectif : dévoiler les mauvaises habitudes énergivores qui grignotent les marges sans que les tenanciers s’en rendent compte. Entre équipements laissés allumés, climatisation excessive et gestion approximative du froid, l’addition peut vite devenir salée.
Légende : Consommation électrique dans les restautants
Dans les cuisines professionnelles, la cadence effrénée du service laisse peu de place à l’observation. Résultat : de nombreux appareils restent allumés alors qu’ils ne sont plus utilisés. Fours en maintien constant, friteuses chauffant à vide, grills fonctionnant hors service… La SBEE tire la sonnette d’alarme : ces pratiques représentent l’une des principales causes d’augmentation injustifiée des factures d’électricité. De simples coupures entre deux périodes d’activité suffisent pourtant à réduire considérablement la consommation.
Climatisation et éclairage : les grands oubliés du contrôle énergétique
Autre source de gaspillage souvent sous-estimée : la climatisation. « Des salles de restaurant trop froides, trop chaudes ou mal ventilées entraînent une surconsommation, en plus de nuire au confort des clients », informe la SBEE aux tenanciers de restaurant lors de la campagne. L’éclairage, lui aussi, joue un rôle majeur. Lumières allumées pendant les heures creuses, spots oubliés après la fermeture : chaque point lumineux allumé inutilement pèse sur la facture de fin de mois.
Dans les réserves et les cuisines, les problèmes ne manquent pas non plus. Congélateurs trop chargés, portes mal fermées, joints usés, équipements mal entretenus : autant de détails qui obligent les machines à fonctionner en surrégime. Pour la SBEE, une simple vérification régulière de l’état des appareils et une meilleure organisation du stockage peuvent éviter des dépenses évitables.
Des gestes simples pour des économies durables
À travers cette campagne, la SBEE appelle les tenanciers à adopter des pratiques plus sobres. Réguler la température, éteindre les équipements inutilisés, optimiser l’éclairage, entretenir la chaîne du froid : autant de gestes qui améliorent l’efficacité de la cuisine tout en renforçant l’image écoresponsable de l’établissement. Sobriété énergétique rime ici avec économies financières et respect de l’environnement. Une équation gagnante pour des restaurants plus performants et plus durables.