Lancée en 2023, la centrale s’inscrit dans le programme national de transition énergétique porté par le gouvernement ivoirien. Elle repose sur l’utilisation de résidus agricoles, notamment issus de la filière palmier à huile, pour produire de l’électricité. Ce choix permet de valoriser des déchets organiques tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. La centrale d’Ayébo est conçue pour alimenter le réseau électrique national et contribuer à l’objectif de la Côte d’Ivoire d’atteindre 42 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2030.

Un projet stratégique pour la transition énergétique : Des retombées économiques et sociales

Au-delà de l’énergie propre, le projet génère des bénéfices socio-économiques considérables. Plus de 1 000 emplois ont été créés durant la phase de construction et de mise en place AIP – Agence Ivoirienne de Presse. À terme, l’exploitation de la centrale favorisera le développement local, en offrant des opportunités aux communautés rurales et en renforçant la filière agricole.

Une vitrine régionale

Avec cette réalisation, la Côte d’Ivoire se positionne comme un pionnier régional dans le domaine de la biomasse. La centrale d’Ayébo pourrait servir de modèle pour d’autres pays africains désireux de conjuguer développement énergétique et durabilité environnementale. Elle illustre également l’importance des partenariats internationaux, en l’occurrence avec la Chine, pour concrétiser des projets d’envergure. La mise en service de la centrale de biomasse d’Ayébo marque une avancée décisive pour la Côte d’Ivoire. En exploitant une ressource locale et renouvelable, le pays démontre qu’il est possible de concilier croissance économique, souveraineté énergétique et protection de l’environnement. Ce projet, véritable trésor vert, ouvre la voie à un avenir énergétique durable pour la nation et pour toute l’Afrique de l’Ouest.