L’un des premiers objectifs fixés pour cette édition du SOAPHYS était de « présenter davantage de communications et d’organiser des conférences, aussi bien en ligne qu’en présentiel », confie le président du comité d’organisation, le Professeur Clément KOUTCHADE. Pari tenu car près de sept conférences ont été animées, dont quatre en ligne, permettant aux participants d’interagir et d’obtenir des réponses précises à leurs préoccupations. « Les échanges ont été riches et fructueux. Les congressistes ont posé beaucoup de questions, et la qualité des discussions a démontré l’intérêt scientifique de la rencontre », souligne le professeur.

Outre les conférences, l’événement a favorisé l’émergence de nouvelles collaborations. Plusieurs pays ont exprimé leur intérêt à renforcer leurs partenariats académiques et scientifiques. La Mauritanie a d’ailleurs rejoint officiellement la SOAPHYS, portant à huit le nombre de pays membres. Toutefois, elle ne prendra les rênes de l’organisation qu’à la neuvième édition, puisque le choix du pays hôte se fait tous les deux ans.

Des résolutions pour l’avenir

Au terme des travaux, plusieurs résolutions ont été adoptées. Parmi elles, le respect accru de la démarche scientifique et organisationnelle dans les prochaines éditions, la pérennisation du concours de physique avec une amélioration de ses critères d’évaluation, l’élargissement de la collaboration avec d’autres sociétés savantes africaines, telles que la Société Africaine de Physique ou encore des réseaux scientifiques de la sous-région.

Le président a particulièrement insisté sur l’implication des jeunes chercheurs et étudiants. « Les plus jeunes, en licence et en master, ont joué un rôle clé dans l’organisation. Ils ont appris à gérer les responsabilités, ce qui prépare une relève solide », a affirmé le président de la SOAPHYS Oumar KA, se félicitant de voir les nouvelles générations déjà prêtes à « prendre leur envol ».

Le président du comité d’organisation le professeur Clément KOUTCHADE lance un appel à la communauté scientifique et universitaire en remerciant tous les acteurs pour la réussite de l’événement et en invitant la communauté universitaire à s’impliquer davantage. « C’est à travers ce genre d’initiatives que nos disciplines scientifiques seront mieux connues et valorisées ». Il souligne ainsi l’importance d’une meilleure synergie entre chercheurs, étudiants et partenaires.

La SOAPHYS confirme, édition après édition, son rôle moteur dans la valorisation et la vulgarisation de la physique en Afrique de l’Ouest. Après le succès du congrès tenu à Abomey-Calavi, les regards sont désormais tournés vers la prochaine rencontre scientifique. Le rendez-vous est pris au Burkina-Faso pour la 8ᵉ édition, une nouvelle étape qui promet d’enrichir encore davantage la dynamique de coopération et de recherche au service du développement durable de la région.