La cérémonie d’ouverture, qui s’est déroulée en présence des membres du SOAPHYS venus de plusieurs pays de la sous-région, a marqué le lancement officiel d’un rendez-vous de renommée internationale consacré à la physique. Elle a enregistré la participation de représentants du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des doyens de la Faculté des Sciences et Techniques (FAST), ainsi que des étudiants de l’UAC. Leur présence illustre l’importance de cette rencontre pour le rayonnement de la recherche scientifique en Afrique de l’Ouest.

Dans son allocution d’ouverture, Sylvain ATOHOUN, représentant la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a salué l’engagement de la communauté scientifique à renforcer la coopération régionale en matière de recherche et d’innovation. Il a rappelé que le gouvernement béninois considère l’enseignement supérieur et la recherche comme des leviers essentiels du développement durable.

Le doyen de la FAST, Farid BABA Moussa, a pour sa part souligné le rôle central des universités dans la formation de jeunes chercheurs capables de relever les défis énergétiques et environnementaux de la sous-région, tout en s’adaptant aux nouvelles technologies.

Au nom du SOAPHYS, son président régional, Oumar KA, a exprimé sa fierté de voir réunis des physiciens et chercheurs venus d’horizons divers, unis par la volonté commune de faire progresser la science au service du développement. Il a affirmé son ambition de voir l’organisation grandir, s’élargir à d’autres pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, et contribuer à la recherche de solutions aux défis des générations présentes et futures.

Le président du comité d’organisation, le professeur Clément KOUTCHADE, a pour sa part indiquée que ce congrès donnera lieu à un programme riche en conférences, panels et échanges scientifiques. Pendant quatre jours, la communauté scientifique ouest-africaine partagera ses résultats de recherche à travers des communications, explorera de nouvelles pistes d’innovation et renforcera les réseaux de collaboration entre chercheurs africains et internationaux.

Placée sous le thème « Physique et innovations technologiques pour le développement durable », cette édition de maturité rassemble des chercheurs, universitaires et experts venus de sept pays de la sous-région (Bénin, Togo, Burkina-Faso, Mali, Niger Sénégal, Guinée), avec l’ambition de redéfinir la place de la physique dans le quotidien des Africains et d’en faire un levier pour bâtir un avenir durable, où science et innovation servent pleinement la société.