Malgré son rôle crucial dans la sécurité électrique au Bénin, l’agence CONTRELEC peine à entrer dans l’ère numérique, selon une note d’observation rendue publique ce 20 juin 2025 par l’Association Béninoise Eau et Énergie (ABEE). Des retards technologiques et des processus jugés archaïques freinent la satisfaction des usagers et la transformation du secteur.
Depuis sa création, l’agence contrelec s’impose comme un maillon indispensable de la chaîne de sécurité énergétique au Bénin. Chargée du contrôle des installations électriques intérieures avant tout raccordement, elle intervient aussi bien auprès des ménages que des entreprises. Toutefois, à l’heure où la digitalisation devient un impératif de performance, cette structure semble accuser un retard préoccupant. En effet, dans la journée du vendredi 20 juin 2025, l’ABEE a sonné une alerte sur une situation jugée préoccupante. « CONTRELEC fonctionne encore principalement à l’aide de procédures manuscrites, longues et peu transparentes », déplore l’association. Selon la note publiée par le secrétaire général de l’ABEEA, cette approche entraînerait une série de conséquences négatives dont : le délai rallongé pour les abonnés, la perte de confiance des consommateurs, et le blocage de la modernisation du secteur.
Face à cette inertie, l’ABEE affirme avoir multiplié ces dernières années les propositions de collaboration pour accompagner la digitalisation des processus. Mais ces tentatives n’auraient, à ce jour, reçu aucune suite significative. Une situation que l’association juge regrettable, car elle nuit à l’ensemble du système. Pour étayer son propos, l’ABEE annonce la publication prochaine d’un bilan objectif et documenté, basé sur une enquête de satisfaction menée en mai 2025 auprès des usagers. L’objectif affiché n’est pas de pointer du doigt, mais de proposer « des pistes d’amélioration sérieuses et inclusives » pour remettre CONTRELEC sur les rails du progrès.