Dans une lettre ouverte adressée aux responsables de la SBEE, de la SONEB, ainsi qu’aux autorités communales, un citoyen de Yarika, membre de l’ABEE-Tanguiéta, plaide pour une prise en compte urgente des quartiers marginalisés en matière d’accès à l’eau potable et à l’électricité.
Les quartiers de Yarika, Toné, Wessi et Tchoutchoubou, situés dans l’Arrondissement de Tanguiéta, continuent de faire face à de graves carences en matière d’eau et d’électricité. C’est le cri du cœur lancé par un membre actif de l’Association Béninoise Eau et Énergie (ABEE-Tanguiéta), dans une lettre adressée aux directions générales de la SBEE et de la SONEB, ainsi qu’aux autorités locales et départementales.
Dans cette missive poignante, l’auteur décrit une réalité alarmante : des femmes contraintes de parcourir de longues distances pour trouver de l’eau potable, et des zones entières plongées dans l’obscurité, faute d’un raccordement au réseau électrique. Ce manque d’infrastructures de base ralentit lourdement les efforts de développement dans ces localités déjà fragilisées.
Le cas du quartier Yarika est particulièrement mis en avant. Ce secteur abrite des structures clés telles que l’orphelinat de Tanguiéta et la maison des artisans. Il se situe également sur la voie d’accès au Parc National de la Pendjari via les villages de Wessi, Bourgniessou et Nanèbou. Pourtant, malgré son importance stratégique et sa forte croissance démographique, Yarika reste privé de services essentiels.
Le plaidoyer rappelle également le contexte sécuritaire délicat de la région, soulignant que l’accès à l’eau et à l’électricité est un facteur crucial pour la résilience des populations et la stabilité sociale. L’auteur appelle donc les autorités à intégrer ces quartiers dans les futurs projets d’extension des réseaux de la SBEE et de la SONEB.
« Que le Tout-Puissant vous accompagne dans vos lourdes charges », conclut-il, exprimant l’espoir d’une réponse juste et rapide à ce cri porté au nom des populations oubliées de Tanguiéta.