2024, ANNEE RECORD POUR LES ENERGIES RENOUVELABLES : Les cinq chiffres qui changent la donne

La capacité mondiale en énergies renouvelables a atteint de nouveaux sommets en 2024, selon les données de l’IRENA. Cette croissance historique reflète l’accélération de la transition vers une énergie propre, mais met aussi en lumière des défis majeurs pour atteindre les objectifs de 2030.

Panneau solaire Légende : Panneau solaire

L’année 2024 s’est imposée comme un tournant décisif pour les énergies renouvelables. Selon le rapport Statistiques sur la capacité renouvelable 2025 publié par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la planète a connu une expansion inédite de la capacité de production verte. A cet effet cinq faits marquants ont été retenu. La croissance historique qui fait cas de

la capacité mondiale a progressé de 585 GW en 2024, soit une hausse annuelle record de 15,1 %, surpassant celle de 2023 (14,3 %). Cette dynamique s’appuie sur la baisse continue du coût de production, rendant les énergies renouvelables plus rentables et compétitives que jamais. La domination écrasante dans l’expansion énergétique qui indique que les énergies renouvelables ont représenté 92,5 % de l’augmentation totale de la capacité électrique mondiale, portant leur part à 46,4 % de la capacité installée. Cette montée en puissance s’explique notamment par le recul des énergies fossiles.

En ce qui concerne le solaire, moteur de l’expansion, avec 452 GW supplémentaires, le solaire reste la technologie phare, pesant pour 42 % de la capacité renouvelable mondiale. La technologie photovoltaïque continue de se démarquer par sa rapidité de déploiement et sa compétitivité. Une avance asiatique, des disparités régionales qui stimule que l’Asie a absorbé 72 % des ajouts de capacités, portée par la Chine, qui à elle seule a contribué à 88 % de cette hausse. En revanche, l’Afrique, le Moyen-Orient et les petits États insulaires restent à la traîne, soulevant la question cruciale de l’équité dans la transition énergétique.

Toutefois, du côté de l’Objectif 2030 : le compte n’y est pas. Malgré des chiffres impressionnants, le rythme reste insuffisant. Pour tripler la capacité d’ici 2030, il faudrait désormais une croissance annuelle de 16,6 %. L’IRENA appelle les pays à relever leurs ambitions à travers des politiques claires et des objectifs chiffrés dans leurs prochaines contributions climatiques (CDN).


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