Alors que l’Afrique subit de plein fouet les effets du dérèglement climatique – baisse des rendements agricoles, perte de biodiversité, vulnérabilité des infrastructures – le continent doit mobiliser près de 3 000 milliards de dollars d’ici 2030 pour atténuer les impacts et s’adapter. La Côte d’Ivoire, en ligne avec l’Accord de Paris, vise une réduction de 30,41 % de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici cette échéance, soit environ 37 millions de tonnes d’équivalent CO₂.

C’est dans cette dynamique que le CAP GREEN s’inscrit comme un levier de réflexion et d’action. Il offre un cadre unique de co-construction entre secteur privé, pouvoirs publics, experts techniques et scientifiques. Le forum ambitionne de passer de l’engagement à l’impact en matière de CDN (Contributions Déterminées au niveau National), pilier fondamental de la stratégie climat.

Des thématiques de pointe et une structure participative

Pour sa deuxième édition, le forum propose une programmation structurée autour de conférences plénières, d’ateliers thématiques et de sessions sectorielles sur des enjeux clés : financement climatique, énergies renouvelables, capture du CO₂, villes durables, ou encore bioénergie. Des figures de premier plan du secteur, comme Sylvie Kanimba (Engie Energy Access), Alexandre Dufour (Erium) ou encore Patrice Adaye (Agromap), partageront leurs expériences et solutions.

L’événement bénéficie du soutien d’acteurs majeurs comme TotalEnergies (co-host), Atlantic Group (sponsor platinium) et d’institutions scientifiques de renom telles que l’École des Mines de Paris, EfD ou encore Koffi & Diabaté. Ce solide réseau de partenaires contribue à faire du CAP GREEN une véritable plateforme d’innovation et d’action collective.

Le secteur privé en première ligne

“Le CAP GREEN 2025 permet de transformer les défis climatiques en opportunités d’investissement durable. Le secteur privé, qui représente déjà 14 % des financements climatiques sur le continent, a un rôle majeur à jouer dans la transition bas-carbone”, affirme Ahmed Cissé, président de la CGECI.

Christian Fassinou, Senior Partner chez AETS, conclut : “Nous voulons démontrer qu’avec une expertise locale, des partenariats publics-privés et une vision partagée, l’Afrique peut non seulement faire face au changement climatique, mais en faire un moteur de développement durable.”