Le 5 mars 2025, la Tanzanie mettra à disposition des investisseurs 26 licences d’exploration pour de nouveaux blocs de pétrole et de gaz. Une initiative visant à accroître la production nationale et attirer des investissements dans ce secteur stratégique.
Le secteur tanzanien des hydrocarbures, qui se limite actuellement à l’exploitation des champs gaziers de Mnazi Bay et de SongoSongo, est sur le point d’entrer dans une phase de développement plus ambitieuse. En effet, le gouvernement prévoit d’octroyer, le 5 mars prochain, des licences d’exploration pour 26 nouveaux blocs de pétrole et de gaz, dans l’objectif de stimuler la production locale et d’attirer des investisseurs internationaux. Cette annonce a été confirmée par Doto Biteko, ministre tanzanien de l’Énergie, le 11 février dernier, selon des informations relayées par Reuters.
Bien que les détails précis concernant la mise en œuvre de cette initiative et les acteurs impliqués n’aient pas été précisés, cette démarche fait suite à des déclarations de Charles Sangweni, Directeur Général de l’Autorité de régulation du secteur amont de l’industrie pétrogazière de la Tanzanie (PURA). En 2024, M. Sangweni avait évoqué le lancement imminent d’une nouvelle campagne prospective pour l’exploration des hydrocarbures dans le pays.
L’objectif principal du gouvernement tanzanien est de favoriser la production locale en matière de pétrole et de gaz, tout en mettant un accent particulier sur la transformation des ressources. Cela s’inscrit dans un programme plus large visant à renforcer les capacités nationales et à attirer des investissements pour des projets d’exploration en partenariat avec la Tanzania Petroleum Development Corporation (TPDC), la compagnie nationale d’hydrocarbures.
Aujourd’hui, la Tanzanie ne dispose que de deux projets d’exploitation en cours, à savoir les gisements gaziers de Mnazi Bay et de SongoSongo. Cependant, le pays attend également avec impatience le lancement de son mégaprojet de gaz naturel liquéfié (GNL), le projet Tanzania LNG, pour lequel les négociations entre le gouvernement et Equinor, son opérateur, sont toujours en cours. Le ministre a précisé que les discussions devraient se conclure d’ici juin 2025, avec un budget de 42 milliards de dollars pour la réalisation de ce projet.