Après plusieurs reports, le projet de gaz naturel liquéfié (GNL) de Grand Tortue Ahmeyin (GTA), jointement développé par le Sénégal et la Mauritanie, a officiellement démarré ses activités fin 2024. Suite aux premières extractions de gaz naturel du champ, la production de GNL a été lancée. Selon la note publiée ce lundi par Kosmos Energy, la première cargaison de GNL devrait être prête pour exportation d’ici la fin du 1er trimestre 2025. Il est précisé dans cette note que BP, l’opérateur du projet, a informé sa filiale BP Gas Marketing Ltd de l’arrivée imminente d’un méthanier destiné à transporter les premières productions de GNL. Ce méthanier sera attendu plus tard dans le trimestre pour procéder aux premières exportations. Rappelons que la production de GNL a commencé le 18 janvier 2025, marquant une avancée majeure dans le processus d’exploitation commerciale. Goral LNG, exploitant du navire flottant Gimi, avait confirmé la réception des volumes de gaz naturel traités sur le FPSO du projet, accélérant ainsi la mise en service commerciale du projet.

Pour Andrew Inglis, président et CEO de Kosmos, « Le premier GNL est une étape importante pour Kosmos, pour le partenariat GTA et pour les gouvernements de Mauritanie et du Sénégal. Nous attendons avec impatience l’accélération de la production de GNL et les premières cargaisons au cours du premier trimestre. » Cette avancée marque le début de la phase d’exploitation à grande échelle du projet, dans laquelle BP prévoit une production de 2,3 millions de tonnes de GNL par an, d’après les informations relayées sur Agenceecofin. En outre, la progression du projet vers les premières exportations de GNL est une excellente nouvelle pour les pays impliqués, en particulier le Sénégal et la Mauritanie, qui bénéficient d’importantes retombées économiques. En effet, ces exportations devraient générer des recettes substantielles sous forme de taxes et de royalties.

Pour rappel, la Mauritanie détient une participation de 7% dans le projet à travers la compagnie nationale SMH, tandis que le Sénégal y possède 10% via PETROSEN. BP et Kosmos sont les principaux actionnaires du projet, avec des parts respectives de 56% et 27%. Ce projet est donc un moteur économique stratégique pour les deux nations, avec des bénéfices à long terme pour leur développement énergétique et économique.