L'année dernière, Trident a conclu un accord avec TotalEnergies dans le secteur pétrogazier. Cet accord a conduit à la cession de 10 % de la participation de TotalEnergies dans le champ offshore Moho, tandis que Trident a acquis 53,5 % des permis Nkossa et Nsoko II, tous situés au Congo
Trident Energy a récemment annoncé la finalisation de l’acquisition d’actifs, un processus entamé l’année précédente. L’entreprise a ainsi officialisé l'achat de la totalité du capital social de Chevron Overseas (Congo) Limited auprès du groupe français TotalEnergies. Cette opération a été finalisée en même temps que l'acquisition de parts supplémentaires dans les champs de Nkossa et Nsoko II, portant ainsi la participation de Trident dans ces zones à 85 %. Les 15 % restants sont détenus par la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC).
Avec ce développement, Trident devient officiellement l'opérateur des zones d'intérêt Nkossa et Nsoko II, renforçant par ailleurs sa position dans le secteur pétrolier congolais, après avoir acquis 15,75 % dans le champ de Lianzi et 21,5 % dans le champ de Moho-Bilondo. Une acquisition qui reflète la stratégie de TotalEnergies, qui procède à une réorganisation de ses activités pétrolières au Congo, en privilégiant des actifs à faibles coûts opérationnels et faibles émissions de carbone. L’opération devrait permettre à Trident d'augmenter sa production de pétrole d'environ 30 000 barils par jour.
Selon Jean-Michel Jacoulot, le directeur général de Trident, l’objectif de l’entreprise est « de collaborer avec TotalEnergies Congo, la SNPC et le gouvernement congolais » afin d'optimiser le rendement de ces actifs. Bien qu'il n'ait pas détaillé le programme prévu pour atteindre cet objectif, cette ambition s'inscrit dans la volonté de l'État congolais, qui a annoncé son projet d’augmenter la production pétrolière à 500 000 barils par jour, notamment à travers une campagne de forage lancée ce mois-ci par la SNPC.