Le mercredi 11 décembre 2024, le Conseil des ministres, présidé par le chef de l'État Patrice Talon au Palais de la Marina, a marqué une avancée majeure dans la gestion des ressources hydriques au Bénin. Quatre décrets d'application de la loi n°2010-44 du 24 novembre 2010, relative à la gestion de l'eau, ont été adoptés pour renforcer le cadre juridique et technique dans ce domaine stratégique
Des mesures pour une gestion rationnelle et durable des ressources en eau reste une priorité pour le gouvernement. Ces décrets adoptés en conseil des ministres précisent des aspects clés pour assurer une utilisation optimale et équitable des ressources en eau. Il s’agit des règles de répartition des ressources hydriques pour garantir un accès équitable à l'eau, tout en veillant à sa durabilité. L’encadrement des installations et activités pour adopter des conditions claires de déclaration et d'autorisation ont été établies pour mieux contrôler les impacts environnementaux des ouvrages et travaux liés aux ressources hydriques. La nomenclature des activités régulées pour les procédures administratives clarifiées afin de faciliter leur compréhension et garantir leur respect. Et enfin la protection des espaces aquatiques sensibles : une attention particulière est portée aux zones d'intérêt esthétique, culturel ou archéologique, pour préserver les écosystèmes aquatiques et subaquatiques.
Ces décisions témoignent de la volonté du gouvernement béninois de relever les défis liés à la gestion durable de l'eau, dans un contexte où la pression sur les ressources naturelles s'intensifie. En valorisant les espaces aquatiques, tout en protégeant leur dimension écologique et patrimoniale, ces mesures s'inscrivent dans une approche globale de développement durable.
Un engagement pour la préservation des ressources naturelles
Cette réforme vient renforcer la protection des écosystèmes tout en soutenant les objectifs nationaux en matière de gestion des ressources naturelles. Ces nouvelles dispositions renvoient l'engagement du gouvernement à répondre aux pressions croissantes sur les ressources naturelles, tout en valorisant le patrimoine aquatique. Elles s'inscrivent dans une dynamique de gestion durable et de protection des écosystèmes, en tenant compte des enjeux culturels, environnementaux et historiques liés à l'eau.