La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et la banque de développement allemande KfW ont officiellement lancé, depuis Lomé, le Fonds de Transformation Digitale (FTD) destiné aux huit pays de l’UEMOA. Ce projet, en préparation depuis 2020, a été présenté par Moustapha Ben Barka, Vice-Président de la BOAD.
Le FTD se positionne comme un levier financier et stratégique pour accélérer la digitalisation des administrations publiques dans la région. Il vise notamment : la modernisation des infrastructures technologiques, le développement de systèmes d’information performants, l’implémentation de solutions numériques innovantes.
Ses ressources flexibles seront adaptées aux besoins spécifiques de chaque pays membre, reflétant l’ambition collective d’améliorer l’efficacité des administrations publiques. « Le FTD incarne notre ambition de bâtir des administrations modernes, capables de répondre efficacement aux besoins des populations dans un monde en constante évolution », a déclaré Moustapha Ben Barka lors de la cérémonie.
Dans ce contexte, le Togo ambitionne de moderniser ses services publics, avec l’objectif d’atteindre 75 % de services digitalisés d’ici 2025. Le ministère en charge de la digitalisation, soutenu par l’Agence Togo Digital, a déjà initié plusieurs réformes majeures pour numériser de nombreux services administratifs et améliorer l’accès des citoyens à ces services
Le Togo, acteur clé de la digitalisation
Avec des objectifs ambitieux, comme la digitalisation de 75 % des services publics d'ici 2025, le Togo se positionne comme un modèle de mise en œuvre des réformes numériques. Les avancées déjà réalisées, soutenues par l'Agence Togo Digital, montrent que de telles initiatives peuvent catalyser le développement socio-économique et encourager d'autres pays à emboîter le pas.
Le Fonds de Transformation Digitale ouvre la voie à une révolution numérique dans l'UEMOA véritable. Cependant, son succès dépendra de plusieurs facteurs : une bonne gestion des ressources, une coordination efficace entre les parties et un accompagnement technique adéquat. Si ces conditions sont réunies, cette initiative pourrait devenir un modèle pour d'autres régions d'Afrique.