Récemment, le Mali et le Niger ont décidé de revoir leur stratégie d'approvisionnement électrique au sein de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), incluant également le Burkina Faso. Selon un communiqué de la présidence malienne, une réunion s'est tenue le 16 avril dernier entre les autorités maliennes et une délégation nigérienne dirigée par le ministère du Pétrole, lors d'une audience accordée par le Colonel Assimi GOÏTA. L'objectif principal de cette rencontre était de finaliser un accord de partenariat portant sur la vente de 150 millions de litres de gasoil au Mali par le Niger, afin de soutenir l'approvisionnement en électricité du pays.

Ces livraisons, prévues dans les meilleurs délais, seront destinées à alimenter les centrales électriques du Mali, en proie à une grave crise énergétique avec des coupures de courant pouvant atteindre 18 heures par jour. Le Directeur général de la compagnie nationale d'électricité malienne a souligné que le pays avait besoin de 500 millions de litres de combustibles pour couvrir ses besoins en électricité pour l'année 2024. Avec cet accord, le Mali pourra couvrir environ 30 % de ses besoins pour cette année, mais il devra continuer à sécuriser son approvisionnement pour répondre à la demande croissante.

Cette initiative souligne l'importance de la coopération régionale dans la résolution des défis énergétiques, et témoigne de la solidarité entre les nations du Sahel. Elle illustre également la nécessité pour les pays de la région de diversifier leurs sources d'approvisionnement énergétique et de renforcer leur infrastructure pour assurer une fourniture stable et fiable d'électricité à leurs populations. 

Notons que le Mali est confronté à une grave crise énergétique depuis plusieurs mois, avec des coupures de courant pouvant aller jusqu'à 18 heures par jour. Le Directeur général de la compagnie nationale d'électricité a déclaré que le pays avait besoin de 500 millions de litres de combustibles pour couvrir ses besoins en électricité pour l'année 2024. Avec cet accord, le Mali pourra ainsi couvrir environ 30 % de ses besoins pour cette année, mais il devra continuer à sécuriser son approvisionnement pour répondre à la demande croissante.