Selon les estimations de la Banque centrale, avec cet investissement de 40 millions $, la croissance économique du Nigeria pourrait s’établir autour de 3,76 % en 2024. En effet, « Ce financement qui s’ajoute aux 200 millions d’euros (215,5 millions de dollars) injectés par l’organisation européenne dans le secteur depuis 2008, est destiné à soutenir le Nigéria face au défi que représente la faible production d’électricité du pays qui oscille autour de 4.000 MW. Ceci, malgré une capacité installée de 13.000 MW ». 

 46,09 % de la population nigériane n’est pas connectée au réseau national, ce qui représente environ 84 millions de personnes rapporte une étude du Centre for the study of économies of Africa (CSEA), un institut de recherches. A ces données s’ajoutent ceux de la Banque mondiale qui stipule que « 85 millions de Nigérians n’ont pas accès au réseau électrique. Ceci fait du Nigéria l’un des pays ayant le plus grand déficit d’accès à l’énergie au monde ».

La mise en œuvre efficace des projets, et une gouvernance transparente, des fonds restent l’exhortation de l’Union Européenne. Dans un contexte où le gouvernement nigérian a annoncé qu’il mettrait fin à la politique de subvention de l’électricité, la réalisation de ce projet de soutien à l’approvisionnement en électricité du Nigéria révèlera le potentiel de transformation des investissements étrangers dans l’infrastructure électrique. 

Gloria AKOAKOU