Réaliser un tour du globe en neuf jours, voler au-dessus de l’équateur, sans escales et sans émettre d’émissions en 2028. C’est l’objectif visé par l’explorateur suisse Bertrand Piccard. L’homme avait déjà réussi le tour du monde sans émission polluante avec son avion solaire Solar Impulse en 2004.

« Quand j’ai fait le tour du monde en ballon, c’était sans arrêt, mais avec des émissions polluantes – du propane qu’on brûlait. Avec mon avion Solar Impulse (un planeur solaire, NDR), je n’ai généré aucune émission, mais j’ai fait 16 escales. » Déclare l’explorateur.

Cet avion à hydrogène est une nouvelle technique qui va suivre un nouveau procédé créé et mis en œuvre en relation avec des technologies déjà existantes. Baptisé « Climate impulse », l’avion « doit maximiser son efficacité énergétique en réduisant au maximum son poids. Le dessin de l’avion a donc été réduit au minimum : une cabine au milieu de deux réservoirs d’hydrogène », tout ceci afin de de tenir ces neufs jours en l’air. Révèle le site l’Usine Nouvelle.

La construction d’un avion à hydrogène liquide va révolutionner le monde aéronautique. Il vient non seulement constituer la seule voie permettant des vols vraiment neutres en carbone mais aussi compensé une densité énergétique. Car densité énergétique de l’hydrogène est trois fois supérieure à celle du kérosène.

Notons que l'hydrogène liquide est le dihydrogène refroidi en dessous de son point de condensation. Il est obtenu à partir de plusieurs procédés. L'atome d'hydrogène, étant très petit elle fait partie des atomes les plus difficiles à contenir, y compris sous forme de molécule de dihydrogène. Ainsi il est préférable de la conservée sous forme liquide même si ce procédé demande assez d’énergies.

Gloria AKOAKOU