Le processus de transition énergétique qui doit permettre de limiter le réchauffement climatique sous la barre de 1,5 degré Celsius, passe aussi par un meilleur accès des populations, notamment les plus défavorisées à l’électricité.
En effet, l’entente cible un investissement pouvant atteindre 100 millions de dollars. De quoi rendre accessibles des services d’énergies propres, de cuisines innovantes, d’e-mobilité, entre autres, pour environ 36 millions de personnes d’ici 2028 et ouvrir de nouvelles perspectives pour les communautés concernées.
Ainsi, la mise en place de cette plateforme d’électrification à fort impact en Afrique, est une initiative dont le financement devrait accélérer le développement et le déploiement de ces services vitaux, marque une étape cruciale dans l’effort de transformation des conditions d’accès aux énergies propres à travers l’Afrique subsaharienne principalement. Sa concrétisation se fera à travers Bboxx Pulse, un système d’exploitation intégré connectant les consommateurs à des produits innovants à l’échelle du continent.
« Signé lors de la COP 28, ce partenariat souligne l’engagement des parties prenantes à rendre accessibles des technologies propres, jugées importantes dans les efforts globaux de lutte contre le réchauffement climatique. C’est pour le moins l’avis de Mansoor Hamayun, PDG de Bboxx, pour qui la collaboration avec EnerTech souligne la détermination de l’entreprise qu’il dirige " à fournir des solutions durables aux communautés à travers l’Afrique " », a publié Abdel-Latif Boureima, Rédacteur à l’Agence Ecofin.
Il précise dans son article plublié ce jour que « Abdullah Al Mutairi, le PDG d’EnerTech, a exprimé l’engagement de la société « à conduire des projets à forts impacts et transformateurs ». Il a notamment mis en exergue le fait que cette plateforme énergétique fournira un financement climatique pour des projets alignés sur les objectifs de développement durable.
Notons que selon les parties prenantes, le financement de ce premier accord est prévu pour débuter au premier trimestre 2024. L’initiative est annoncée comme la première « d’une série de partenariats stratégiques avec l’État du Koweït ».