165 milliards 950 millions 806 mille 642 francs CFA, c’est le montant que le ministre Samou Séidou Adambi a sollicité pour son département ministériel en 2024 contre 173 milliards 944 millions 119 mille FCFA en 2023. Les dépenses ordinaires se chiffrent à plus de 5 milliards 62 millions de nos francs et les dépenses en capital s'élèvent à environ 161 milliards 888 millions. 94 milliards FCFA de ces ressources seront destinés au secteur de l'eau et 64,5 milliards FCFA à l'énergie. Le ministre de l’énergie, de l’eau et des mines a présenté point par point aux membres de la commission budgétaire du Parlement les différentes articulations de son budget. « 2024 sera une année charnière en matière de réalisation du Programme d'action du gouvernement (Pag) », a annoncé le ministre Adambi qui a réitéré l’engagement du gouvernement à poursuivre la dynamique à la grande satisfaction des populations que ce soit dans le secteur de l’énergie, de l’eau et des mines. « Tous les projets en cours d'exécution vont continuer et d'autres nouveaux projets vont naître pour nous permettre de respecter l'horizon que nous avons fixé à nos compatriotes à savoir 2025, 2026, voire 2030 pour l'énergie. C'est dans cet esprit que ce budget a été monté », a-t-il précisé.
Des 165 milliards 950 millions 806 Fcfa, 64 milliards 500 millions vont être consacrés au sous-secteur de l’énergie. Ces ressources vont servir à renforcer le réseau de transport, à poursuivre les travaux d'électrification tant en milieu rural qu'urbain ainsi que les travaux de construction des infrastructures de production d'énergie. La partie méridionale et la partie centrale étant entièrement couvertes, le gouvernement ambitionne de concentrer ses énergies sur la dorsale Nord-Est en 2024. « … La dorsale Sud-Nord est déjà réalisée jusqu'à Malanville. Si vous quittez Cotonou jusqu'à Malanville, nous avons des dorsales (...). La Zone de Nikki-Kalalé-Pèrèrè-Ségbana, ça c’est l'Est. La zone Ouest, il y a Natitingou, Porga et Tanguiéta. Voilà les deux principales zones qui nous restent à couvrir en matière de transport énergétique », indique le ministre de l’énergie, de l’eau et des mines. Le Bénin compte se mettre en boucle avec d'autres pays de la sous-région à savoir le Burkina et le Togo du côté Ouest, le Nigéria du côté Est.
Selon les explications du ministre Samou Séidou Adambi, un programme spécial d’urgence a été concocté et sera mis en œuvre dans le Grand-Nokoué. Ce programme, à l’en croire va permettre « d'atténuer et de réduire autant que faire se peut la durée des coupures que nous observons aujourd'hui, également permettre aux cadres de la SBEE d'intervenir dans le réseau sous tension ». « … Aujourd'hui pour intervenir, qu'est-ce qui se fait ? Il faut couper. On a constaté donc que ça nous prend jusqu'à 45 % du temps d'interruption », a-t-il poursuivi. Pour faire face à cette situation, il est prévu la formation des agents de la SBEE, a annoncé le ministre de l’énergie, de l’eau et des mines.