Le Togo a marqué sa présence à la 6ème Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement en contribuant activement aux discussions sur les défis environnementaux mondiaux- a publié- la rédaction du journal VertTogo. Au cours des échanges, Méry Yaou, directrice de l’environnement, a souligné l’importance pour le Togo de participer à cette plateforme internationale dans le but de partager son expérience, d’échanger des bonnes pratiques et de renforcer les partenariats pour une action environnementale collective plus efficace.
Au cours de la 6ème Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement, la délégation togolaise a pris part à des sessions plénières, des tables rondes et des ateliers de travail, abordant des thèmes essentiels tels que la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et la promotion d’une économie verte et durable. VertTogo précise que - Le Togo a réaffirmé son engagement envers les Objectifs de Développement Durable (ODD) et sa détermination à jouer un rôle actif dans la construction d’un avenir plus respectueux de l’environnement, tant au niveau national qu’international.
« Le Togo, en prenant part à cette Assemblée, est signataire de nombreux accords multilatéraux sur l’environnement, tels que la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, la Convention des Nations unies sur la biodiversité, le Protocole de Montréal, la Coalition pour le climat et l’air pur, le Protocole de Nagoya, la Convention de Bamako, entre autres. Participer à la 6ème Assemblée générale des Nations unies est donc une étape naturelle pour honorer ces engagements, puisque cette institution fédère ces diverses conventions environnementales », nous a-t-elle confié.
Outre ces conventions, a-t-elle poursuivi, « le Togo devait participer aux discussions actuelles. Plusieurs sujets ont fait l’objet de résolutions qui seront adoptées et soumises aux ministres. Parmi ces sujets figurent la pollution, le financement du développement, la gestion des déchets plastiques, l’éducation aux questions environnementales, la gestion de l’eau, la consommation, la production, les modes de consommation et de production durables, les changements climatiques, le commerce illégal des espèces sauvages, et la protection de l’environnement dans les zones touchées par les conflits armés, ainsi que l’assistance pour la restauration des zones touchées par ces conflits et les catastrophes, entre autres. »
Interrogée sur les priorités du Togo dans sa participation à ce sommet de haut niveau, la Directrice a répondu : « La priorité du Togo est la feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui renferme jusqu’à 36 projets qui englobent tous les secteurs en termes d’énergie, notamment le P15, qui concerne l’accès de tous à l’énergie et la promotion des énergies renouvelables. Nous souhaitons que cette énergie soit développée et accessible à la population. Des discussions sont également menées sur le secteur de l’eau et des océans. Nous avons des priorités dans le développement de l’économie bleue, visant à protéger les mers et les océans pour pouvoir développer toutes les activités liées à ces écosystèmes, y compris l’approvisionnement en eau potable de la population et en eau pour d’autres usages. »
Selon le point fait par VertTogo et rapport adopté lors de cet évènement d’envergure, 9 résolutions ont été adoptées sur 19 soumises, ainsi qu’une déclaration universelle.